Poème 'Elles' de BABOU

Elles

BABOU

Anne, ma sœur Anne
Si j’te disais ce que je vois
Chaque jour des femmes qui ne prennent de plaisir
Chaque jour des femmes qui ne peuvent rien dire

Tu est peut-être trop une gamine
Mais je dois te parler des ces vermines
Qui sont fortement attirées
Et qui pensent pouvoir se servir d’une femme comme d’un objet

Fait attention certains préfèrent des gamines au lieu des grands cils
Dans le monde ou tu vis rares sont ces hommes
Mais il existent partout

Elles deviennent malades
en étant forcées
Elles ont des enfants sans pouvoir les aimer

Obligées de le garder
Condamnées a rester avec ce bébé
avec la perte de toute leur dignité au prix de leur virginité

Elle sont souvent rejetées
à passer pour des prostitués
leur vie anéantie
et leur destin pourri

Anne, ma sœur Anne
je t’ai dit ce que je vois
fait bien attention a toi
ne garde confiance qu’en toi
Anne, ma sœur Anne

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