Poème 'Le sou' de BriseSauvage

Le sou

BriseSauvage

Relégué à la main par les cœurs éclairés,
Vénéré en maître chez les plus égarés.
Maudit des bigots aux dévotions feintes,
adoré en divinité , dans la sphère sacro-sainte.

Tel mon destin, à corps défendant, drapé
de toutes tares, souillures et insanités.
Témoin, coupable et outil de la décadence,
mordant sur la vertu, l’hydre de l’indécence.

Pourquoi me faire porter l’immondice ?
Honte à vous, seul chantre du vice!
Non pas que la déchéance humaine me soit nouvelle,
mais que j’en sois l’incarnation matérielle!

Pourtant, j’ai fait de vous le visage de l’aumône
en art et lettres, la main de Mécène
et aux orphelins, l’émissaire des charités
me répond l’Homme, bizarrement indigné.

De grâce, dignité vous dites?
Elle serait juge, elle vous aurait condamné!
Mon droit de réponse, au miroir je délègue.
Face à vous-même, si vous osez vous regarder.

Poème préféré des membres

Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.

Commentaires

Aucun commentaire

Rédiger un commentaire

BriseSauvage

Image de BriseSauvage

Nom : Sauvage

Prénom : Brise

Naissance : 02/04/1981

Présentation : Bonjour à toutes et à tous, j’ai commencé l’écriture pour libérer de l’espace des scènes qui se jouent dans mon esprit et qui persistent jusqu’à ce que je m’en affranchisse,...

Accéder à sa page de poésie

© 2024 Un Jour Un Poème - Tous droits réservés
UnJourUnPoeme sur Facebook UnJourUnPoeme sur Twitter RSS