Poème 'Yvonne' de DUTAILLY

Yvonne

DUTAILLY

Voici que tu t’étonnes
que dans la rue d’ Charonne
on te traites de friponne
quand de toutes les pochtronnes
t’es devenue championne!?

Même quantd on te sonne,
le soir au téléphone,
il n’ya jamais personne,
mais qu’est-ce que tu fourgonnes,
ne m’ prends pas pour une nonne!

Quand tu te contorsionnes
tellement ton corps frissonne,
vrai que ça m’impressionne!
La bouteille, “abandonne”,
sûre que tu t’empoisonnes!

Bien sûr je te sermonne
même si tu ronchonnes
mais je t’ai à la bonne;
cesse de faire la conne,
prends l’aide que je te donne!

Viens que l’on te pomponne,
bats-toi comme une lionne,
redeviens notre Yvonne
avant qu’on t’confectionne
une belle couronne!

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14/01/2014

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