Poème 'Les cafards…' de lecathare

Les cafards…

lecathare

Les cafards m’ont poussé dans le puits
Puis l’eau du puits m’a englouti.
J’ai essayé d’en sortir
Mais ils s’étaient multipliés par dix.
Et puis ils ont ri.
De moi,
De mon toit sur moi,
L’eau du puits pourrie.
J’ai souri,
Croyant que c’était fini.

Du haut de la margelle
Les cafards m’ont jeté dans le puits,
Et puis ils ont ri,
Du haut de la margelle.
J’ai souri.
Je leur ai dit,
Et ils en ont été surpris :
Je fuis
L’envie
Qui m’envahit
De vous écrouir,
Salauderie !

Du haut de la margelle
Les cafards m’ont lancé une ficelle,
Puis ils ont applaudi
Du haut de la margelle,
Quand ils m’ont vu partir,
Englouti.
Ils m’ont assailli.
J’ai encore souri,
Pensant que c’était fini.
Je leur ai dit
Qu’ils m’avaient détruit.
Ils n’ont pas compris.

Puis sur la margelle,
Du haut du puits,
Ils ont joué à la marelle,
Marchant à cloche-pied,
Comme le veut la règle.
J’ai cru alors que c’était fini.
Non !
Ils m’ont repris
Pour me salir.
Ils ont investi mon esprit.
C’est une âme meurtrie
Qu’ils ont pris,
Avec tous ses ennuis,
Ses lubies.

Les cafards
Plein de fard
Ont sorti leur pétard.
Ils m’ont surpris.
Et j’ai bien ri
Cette fois-ci.

Les cafards
Plein de marc,
M’ont pourri.
Les cafards
Plein de lard,
M’ont maudit.
Des salopards
Ces cafards,
Des crachats,
Gras,
À jeter aux verrats,
Au mitard.
Mais pour finir,
Avant de partir,
Je leur ai dit :
Je vous l’avais bien dit que
J’étais un peu gris, moi aussi !

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