Poème 'Passage' de Calypso

Passage

Calypso

Court, court petit enfant.
Vite fuit cet endroit.
Avant que le méchant.
Vienne tomber sur toi.

Toi qui es l’innocence.
Je te préviens cours vite.
Tu laisse ton enfance.
Tu saute les limites.

Tes regards remplient de haine.
Font de toi un être cruel.
Comme un poison elle t’emmène.
Elle t’envenime oui, elle.

Elle fait de toi un pantin sans vie.
T’arrache tout tes rêves et ton cœur.
Elle restera à l’infinie.
Et détruiras ton peu de bonheur.

Malheureusement tu es un damné.
L’enfer près de toi ouvre ses portes.
Car maintenant au fond de toi est né.
Cette sensation morbide, si forte.

Te rends inhumain et t’arrache le cœur.
Mais tout cela ne te dérange pas car.
Tu fais de même en arrachant les bonheurs
Toi qui ronge son âme s’il te plait pars.

Le sang est ton opium, tu t’empoisonne.
La mort est ta muse, la vie est ton jouet.
Cette envie au fond de toi fanfaronne.
Tu deviens grand ton âme et donc torturée.

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Calypso

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Nom : Lhen

Prénom : Clotilde

Naissance : 11/08/1995

Présentation : La poésie est pour moi un coffre magique où je peux y déposer mes sentiments. Les mots sont des coquilles vides. L'âge n'est qu'un chiffre. _Ecrire, écrire à s'en arracher la...

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