Poème 'L’horloge arrêtée' de Marceline DESBORDES-VALMORE dans 'Elégies'

L’horloge arrêtée

Marceline DESBORDES-VALMORE
Recueil : "Elégies"

Horloge d’où s’élançait l’heure
Vibrante en passant dans l’or pur,
Comme l’oiseau qui chante ou pleure
Dans un arbre où son nid est sûr,
Ton haleine égale et sonore
Dans le froid cadran ne bat plus :
Tout s’éteint-il comme l’aurore
Des beaux jours qu’à ton front j’ai lus ?

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Commentaires

  1. Temps suspendu
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    Certains jours, on ne sait plus l'heure,
    Le temps est suspendu ;
    On ne sait plus ce qu'on a vu,
    C'était sans doute un leurre.

    Ces jours, la vie est insonore,
    L'oiseau ne chante plus ;
    Quand le printemps sera venu,
    Il va chanter encore.

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Marceline DESBORDES-VALMORE

Portait de Marceline DESBORDES-VALMORE

Marceline Desbordes-Valmore, née à Douai le 20 juin 1786 et morte à Paris le 23 juillet 1859, est une poétesse française. Elle est la fille d’un peintre en armoiries, devenu cabaretier à Douai après avoir été ruiné par la Révolution. À la fin de 1801, après un séjour à Rochefort et à Bordeaux, Marceline et sa mère... [Lire la suite]

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