Poème 'Le Noctambule amoureux' de Vilega

Ah ! Anna mon Amour, jeune fille tant espérée,
Si tu savais comment de moi tu es aimée !
Tu me parais si belle et si intelligente
Que je me crois épris d’une grande savante.

Tes si beaux yeux marron, tes regards envoûtants
M’ont fait innocemment découvrir le Printemps
De mon cœur amoureux. Au Firmament je suis,
Quand debout, à côté de ton être, je vis !

Je t’aime, je t’aime comme une grande et belle femme,
Et je me sens troublé jusqu’au fond de mon âme ;
De tes beaux yeux noisette tu m’as foudroyé ;
Anna, mon grand Amour, je voudrais t’épouser…

Ah ! Anna mon Amour, oui Anna ma déesse,
Combien de fois pour toi ai-je pleuré mon ivresse ?
Comment te dire « Je t’aime » ? Avec quelle passion ?
Celle qui me fait souhaiter notre heureuse union ?

Mais il n’en sera rien ; je le sais à présent,
N’ai plus qu’à rejeter ardeurs et sentiments
Pour oublier tout ce que j’éprouve envers toi,
Pour qu’enfin sans souffrir je m’écarte de toi.

Cependant ce poème, écrit en une nuit,
Que m’apportera-t-il ? Peut-être une insomnie ?
Ce doux poème en vers, tous ces alexandrins,
Seront-ils suffisants pour obtenir ta main ?
Me permettront-ils de reconquérir ton cœur ?
Ah, Anna, mon désir, mon amour, mon bonheur,
Tu fais battre mon cœur à une vitesse folle ;
Pourrai-je t’oublier, mon Amour, mon idole ?

Ainsi tu as gagné ma confiance à ton tour.
L’histoire est terminée ; Adieu, sans retour !
Et voilà ! Nous nous sommes rencontrés trop tôt.
C’est au Destin de nous réunir à nouveau.
S’il le désire, j’en doute ; mais pour terminer
(Le but de ce poème est indéterminé) :

Cet été, alors que je n’étais qu’un enfant,
J’avais en tête l’idée d’un projet de roman.
Le héros, amoureux d’une certaine Anna.
Le prénom m’est venu ; je ne te connaissais pas.

Mardi 26 décembre 2017