Poème 'Vizir' de Superstello

Vizir

Superstello

La mousse recouvrait des vestiges bénins
J’ai pas de plume à mon chapeau
Les douves baignées par le plus bleu des destops
Le mot de passe le mot le mot de passe hôtel hôtel
Bordel si j’avais su baisser les ponts-levis
J’aurais peut-être pas mis les mêmes chaussettes qu’hier

Une armée de sèche-linge qui tournaient à vide
Au bout d’un lavomatic
Blanc comme un fjord
Et j’ai numéroté de 1 à 49
Les grandes décisions que je pourrais prendre
Ça fait un sale bruit dans le tambour
Comme un héraut en formation

Alors j’arrête un cycle court
Insert coin un euro dix minutes de loterie
Bordel si j’avais su un peu lécher les ponts
Lavis à la population

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Commentaires

  1. Ce que je reproche souvent à ce site, c'est de manquer de poèmes sur les lavomatiques. Aimée Césaire et René Char, semble-t-il, ont dédaigné ce sujet (autant dire qu'ils n'ont rien compris). Francis Ponge a chanté la Lessiveuse et le Savon, malheureusement il n'est pas ici. Pas plus que la Complainte des caleçons de Desnos.

    Donc merci.

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Superstello

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