Poème 'La pomme verte' de Ygraiken

La pomme verte

Ygraiken

Au secours ma cousine
Pourquoi suis-je tombée ?
Verte est ma mine
Cela est insensé !

C’est le vent petite
Qui t’a emportée
Que rien ne t’excite
Dans l’herbe du pré

Voulant faire un saut
Se met à se tortiller,
Je voudrais être en haut
Sur mon arbre perché !

Tu ne peux plus revenir
Dit la rouge cousine
Il faut te le dire
Tu finiras vermine !

Un ver la repère
Il en fait sa demeure
Bien meublé, s’installe
Et dans sa pomme, dort

Sors de là asticot
Je suis verte et pas mûre
Tu risques gros
Je te l’assure !

Un jour viendra dit-elle
Quelqu’un me portera
Ce sera une demoiselle
Et elle me mangera

Je suis pomme à couteau
Et pour me déguster
Hélas pour toi vérot
Tu seras débusqué

Ainsi fut fait
Le ver fut tué
La pomme fut mangée
Et la demoiselle… rassasiée.

Conclusion :
Il faut toujours croire les pommes qui parlent, même si on ne les connaît pas !

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