Poème 'Mon âme folle émanée des ravages aux eaux rouges laminoirs et ossuaires' de Zoe

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Mon âme folle émanée des ravages aux eaux rouges laminoirs et ossuaires

Zoe

Mon âme folle émanée des ravages aux eaux rouges laminoirs et ossuaires aux Tours le désert et sa lande à la limite toujours délibérément rase grasse et rouge comme un promptuaire aux pourtours déliés de l’herbe verte rase grasse et rouge du Tibre à Phnom Penh où s’amenuisent les dédicataires dédiés aux Rocky Mountains des verticalités à en perdre la tête de la poudre à faire valser les mirages comme une oasis sans O hallucinée par les mots de Rimbaud…
Mon âme folle émanée des ravages aux eaux rouges laminoirs et ossuaires ou bien Angkor l’echologeek à laid croc logie des déserts aux eaux sourdes qui rugissent…Çà me remue entre les trapèzes, çà me remue là à l’intérieur des chakras Voyelle O non mais une horde de guerriers peints sur le sentier de la guerre…Voyelle O Noms mais une horde de guerriers hindous à la peau rouge sans lesquels ces astres sanguinaires ne seraient pas sans hardes…Voyelle O non mais une horde folle des astres d’or laminés, des ravages d’ocre à la Terre de saint Jean d’acre propiatoire aux sacrifices de ces guerriers silencieux, certains de leurs faits d’armes…
Mon âme folle émanée des ravages aux eaux rouges laminoirs et ossuaires sourd l’astre mort aux mords hachés des chevaux sauvages promis à l’abattoir sauvagement achevés là où laminés ils sont l’étincelle, l’âme folle sans lesquels ces astres morts ne seraient pas pleins des plaines aux eaux troubles et suintantes, du sang des chevaux sauvages assassinés! Mon âme folle suinte le suaire sacré de ce qui n’est plus qu’un amas d’os rouge à l’âme dédiée aux arbres pleins des plaines vertes grasses rases et rouges…du sang des chevaux sauvages promis en holocauste à l’abime furieux.
Mon âme folle émanée des ravages aux eaux rouges laminoirs et ossuaires pleure le suaire sacré de ces âmes folles perdues au bord de l’abime là où sombre le cri délétère de ces machines folles et perdues là où ne s’entend plus leur tristesse le cri de ce qui n’est plus qu’un amas d’os rouge rongé du sang de leur chair, le promptuaire dédié en holocauste à l’abime hurlant le gouffre avide toujours trop avide des astres morts…mon âme folle porte le deuil de ces astres sauvages et mécaniques perdus dans les soleils d’or des plaines rases grasses et rouges O trouble Océan !

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Commentaires

  1. C'est un long poème en prose, à la musicalité & aux thèmes rimbaldiens, et qu'il faudrait lire à voix haute pour en apprécier le rythme & les jeux de mots, phonétiques & sémantiques.
    J'aime beaucoup ... vraiment beaucoup.

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