Que tes yeux clairs, tes yeux d’été
Que tes yeux clairs, tes yeux d’été,
Me soient, sur terre,
Les images de la bonté.Laissons nos âmes embrasées
Revêtir d’or chaque flamme de nos pensées.Que mes deux mains contre ton coeur
Te soient, sur terre,
Les emblèmes de la douceur.Vivons pareils à deux prières éperdues
L’une vers l’autre, à toute heure, tendues.Que nos baisers sur nos bouches ravies
Nous soient sur terre
Les symboles de notre vie.
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Émile VERHAEREN
Émile Adolphe Gustave Verhaeren, né à Saint-Amand dans la province d’Anvers, Belgique, le 21 mai 1855 et mort à Rouen le 27 novembre 1916, est un poète belge flamand, d’expression française. Dans ses poèmes influencés par le symbolisme, où il pratique le vers libre, sa conscience sociale lui fait évoquer les grandes villes... [Lire la suite]
- J'ai cru à tout jamais notre joie engourdie
- Les Meules qui Brûlent
- Les Vêpres
- Les Saints, les Morts, les Arbres et le Vent
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- S'il était vrai
- La glycine est fanée et morte est...
- Lorsque ta main confie, un soir...
- Le clair jardin c'est la santé
- Si d'autres fleurs décorent la maison
I put off the Belgian Divisionists until I could learn more about Anna Boch. I will try to do her work justice, even thgouh it won't be enough. The 'science' of Divisionism may have been questionable, but it worked for art. It's difficult to imagine an insipid Divisionist painting.