Poème 'Sid – « comme les poètes »' de JacquesAADLOV-DEVERS

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Sid – « comme les poètes »

JacquesAADLOV-DEVERS

« La gloire du monde rend l‘homme triste et vain »

Louis Cattiaux – Le Message Retrouvé

I

Tu n’as pas vu toutes ces belles plumes ?
Regarde un peu maintenant ta tête…
Ce nez gonflé en forme de prune
Et ton visage, toute une bouche
Faisant le grand tour… de la fête !

- Et tu voulais être… Poète ?
Regarde autour… Vraies Poésies !
Et toi, Ô, Sid, tu t’entêtes
A faire encore « comme les poètes »
Et ben… ça donne des « sidéries »

Un pause s’impose… descends plus vite
La Lune n’est pas un reposoir
Et ces nuages qui s’effritent
Ils font la pluie, ils font de l’ombre
Ce n’est pas toi…dans leur miroir

Il y en a encore qui vont te lire
Par politesse… pour rire aussi
Prends ton « poème qui déchire »
Seulement ces larmes d’une « presque lyre »
Qu’Apollon soul, perdit, ici…

Ne touche plus… car ces délires
Feront des larmes…de comédie
Toi qui voulait être « Poète »
Vibrer dans l’âme de l’Infini
Ô, cet instant, où le temps s’arrête…

Regarde ta tête… mon Ami !

Quoi ? Tu voulais dire quelque chose
Avant la fin…un dernier mot ?
Secouer le marbre…pour qu’il parle
Vivant, au milieu du bistro ?
Ta plus belle « méta-phore – morphose »

C’est dans ton âme qu’elle se cache
Derrière ton visage, le plus beau… !

Et peu importe, que pense le monde
De ses plus belles tragédies
De ce poème comique… qu’il gronde
Ô, toi et moi, on ri en larmes
Et bien abscons, c’est notre charme

- C’est le Poème qui tient la plume !
Et nous… on chante, ce qu’il dit…
Et qu’est ce qu’on est, des mots, de l’encre… ?
Rions de notre rôle, le cancre !

C’est ce Poème, derrière le monde
Qui dans sa phrase nonchalante
Par pur hasard ?! Il nous invente…
Sourire caché entre deux larmes

Trois points entre deux parenthèses (…)

Clin d’œil, Lumière pure, brillante
Dans la pierre jetée, réfléchie
Amour voilé d’un masque comique
Le seul message dans Ses écrits…

II

Silence…Ecoute… Le Poème respire !
Et nous… ? Des cordes vibrantes, sa lyre
On croit…qu’on est vivants, ici…
A l’intérieur de son cœur… on est !
Ô, il nous fait danser… il soupire
A chaque tremblement d’éternité

Et tout à coup… il nous regarde !
Et merveilleux, toutes nos tristesses
Les tragédies, les maux, détresses
D’un grand sourire…Bienveillance,
(Qui dans nos larmes se reflètent,
Proportionnel, en plus petit… !)

C’est Lui, qui doucement efface
La grande poussière dans nos esprits

Des vagues ? Non, c’est seulement l’écume
Que ses yeux font quand ils s’allument
Dans cette joie sur existentielle
C’est le Poème… qui loin, derrière
Dans sa belle Larme, la plus sincère
Il nous dessine d’un trait de plume

Bulles, rêves flottants dans l’Infini
Visages, sourires, drôles d’histoires,
Humour d’amour, sagesse, quelle gloire !
On est le « fin mot » à savoir…
La chute, la blague, l’ dernier espoir
- Triade magique, c’est Nous, ici (…)

Joyeux vivants d’une Belle Chance
Insouciants, sans importance
Ces trois petits points, (qui font de rimes)
« Comme des poèmes », plus petits… :)

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