Poème 'Anna Pavlova' de JacquesAADLOV-DEVERS

Anna Pavlova

JacquesAADLOV-DEVERS

Vous ne voyez donc pas la Vie ?
La nonchalance, le courage
La grâce, l’extase, la folie
Que de danser sur une bougie
Brûlant ses pieds par ses deux bouts
Par dessus la flaque de boue
Pleine de rapaces, des bêtes sauvages

Vous ne voyez donc pas sa Foi
Pour moi, elle doit s’appeler Anna
Je le sais… pourtant elle me l’a pas dit
Je vois…ses larmes, quand elle sourit
Et au dessus ses pieds brûlants
Je vois… son Âme, Bienveillant

Vous ne voyez donc pas la Vie ?
Vous ne voyez pas l’Artiste, sa Foi ?
Que de danser pour tout ceux qui
Ne voient rien…ne chantent pas
Ils sifflent…ils rigolent parfois
Lorsque un jour, de sa bougie

Elle glisse… se lève…fin sublime…
Elle n’est qu’une simple ballerine
Sur une bougie qui brûle sa foi
Si jeune, ça ne paye pas de mine
Elle est un rêve, puis s’illumine
Dans cette étoile, qui s’en va…

Elle fait son triple saut dans l’air
Et quelque part, dans l’atmosphère
Il y en a qui disent qu’elle reste si belle !
Qu’elle est toujours là, éternelle !
Qu’on peut la voir, le soir, parfois…

Même regardant par des jumelles
Il y a en qui disent qui ne voient pas… !

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