Poème 'Toujours' de YassineLePoete

Toujours

YassineLePoete

Que de temps perdu à alimenter pour peu de mots,
Les rivières et les ruisseaux chantants, inutiles litanies
Qui perdurent des moments effacés, et que porte l’oubli,
La vanité se paie comme affront ultime de l’intime!
Effacer, rogner et nettoyer jusqu’à la source,
Pour enfin partir, s’en aller tranquille et serein, rassuré;
L’été viendra sans nous, subsisteront quelques phrasés
Déphasés et aphasiques car ici, tout s’oublie et s’efface,
Seuls les vrais aimants sauront se retrouver, s’aimer
Pour reconstruire des ponts et ouvrir les portes à serrure.

Le vrai amour impose le respect, et tu m’as oublié, occulté,
nié, pourtant jamais ne se renie ce don, ni s’imposent les désirs
A l’autre. Les accointances peuvent alors perdurer d’éternité,
Seules, dans l’exclusive attraction de l’autre, sauf à nier
Ces sentiments qui restent là, emprisonnés, appauvris,
Nulle passion ne justifie de détruire, ni avilir, sinon subir
Cette folie destructrice est la dernière esquive, esquisse
Dérisoire: le registre des jours s’ effeuille tour à tour,
Et tu sauras que, de tes maux, ce que tu es, sera, toujours!

© Yassine La Plume Poète

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