Poème 'Cloches du dimanche' de Georges RODENBACH dans 'Le Règne du silence'

Cloches du dimanche

Georges RODENBACH
Recueil : "Le Règne du silence"

I

Dimanche : un pâle ennui d’âme, un désœuvrement
De doigts inoccupés tapotant sourdement
Les vitres, comme pour savoir leur peine occulte ;
— Ah ! Ce gémissement du verre qu’on ausculte ! —
Dimanche : l’air à soi-même dans la maison
D’un veuf qui ne veut pas aider sa guérison
Quand les bruits du dehors se ouatent de silence.
Dimanche : impression d’être en exil ce jour,
Long jour que le chagrin des cloches influence,
Et sans cesse ce long dimanche est de retour !
Ah ! Le triste bouquet des heures du dimanche ;
C’est un triste bouquet de fleurs qui lentement
Meurt dans un verre d’eau sur une nappe blanche…
M’en sauver, le pourrai-je ? Et l’éviter, comment ?
Ce jour de demi-deuil aux couleurs trop calmées
Où mon cœur otieux s’en va dans les fumées.
J’en ai l’obsession, j’en ai peur, j’en ai froid
Du spleen hebdomadaire où ce jour me ramène :
Tandis que je me leurre au long de la semaine,
Flux et reflux de jours qui s’accroît et décroît,
Dont l’écume est un peu de vanité qui chante,
Voici que le repos dominical me hante
Et déjà m’apparaît comme un repos amer,
Repos nu d’une grève au départ de la mer,
Grève morte du long dimanche infinissable
Qui coagule au loin ses silences de sable…

II

Le dimanche est toujours tel que dans notre enfance :
Un jour vide, un jour triste, un jour pâle, un jour nu ;
Un jour long comme un jour de jeûne et d’abstinence
Où l’on s’ennuie ; où l’on se semble revenu
D’un beau voyage en un pays de gaîté verte,
Encore dérouté dans sa maison rouverte
Et se cherchant de chambre en chambre tout le jour…
Or le dimanche est ce premier jour de retour !
Un jour où le silence, en neige immense, tombe ;
Un jour comme anémique, un jour comme orphelin
Ayant l’air d’une plaine avec un seul moulin
Géométriquement en croix comme une tombe.

Il se remontre à moi tel qu’il s’étiolait
Naguère, ô jour pensif qui pour mes yeux d’enfance
Apparaissait sous la forme d’une nuance :
Je le voyais d’un pâle et triste violet,
Le violet du demi-deuil et des évêques,
Le violet des chasubles du temps pascal.
Dimanches d’autrefois ! Ennui dominical
Où les cloches, tintant comme pour des obsèques,
Propageaient dans notre âme une peur de mourir
Or toujours le dimanche est comme aux jours d’enfance :
Un étang sans limite, où l’on voit dépérir
Des nuages parmi des moires de silence.
Dimanche : une tristesse, un émoi sans raison…
Impression d’un blanc bouquet mélancolique
Qui meurt ; impression tristement angélique
D’une petite sœur malade en la maison…

III

Le dimanche s’allonge en toile monotone
Où bien emmailloter son ennui gémissant ;
Toile blanche des longs dimanches de l’automne
Dont la blancheur fait voir que le cœur est en sang,
Contraste grâce à quoi la plaie est évidente
Et saigne en rouges flots parmi le linge blanc.
Or comment le guérir ce cœur qui fait semblant
D’être heureux du dimanche où plus rien ne le hante ?

Comment le dorloter en un rêve opportun
Et comment peu à peu faire cette œuvre pie
Qu’en douceur les instants s’en aillent un à un,
Comme la toile meurt fil à fil en charpie ?

IV

La langueur du dimanche et son morose ennui
N’est-ce pas d’être inapte à l’ivresse de vivre,
Considérant la joie et le rire d’autrui
Comme, à chaque fenêtre, en calmes plis de givre,
La mousseline ou le tulle blanc des rideaux,
Comme le tulle blanc des rideaux considère
Les nuages qui sont du tulle légendaire,
Les nuages errant comme en un pays d’eaux,
Dont la blancheur en vols de cygnes s’évapore
Ou se teinte en jardins de beaux rhododendrons ;
Au lieu qu’eux, les rideaux, leur tulle est incolore
— Ah ! Les bonheurs aussi dont nous nous abstiendrons ! —

Et demeure captif dans les chambres songeuses,
Incapable de suivre et pourtant enviant
La folie au soleil des formes voyageuses ;
Tulle à jamais privé de l’azur ambiant,
Tulle des blancs rideaux qui s’empêche de vivre
Et d’effeuiller à l’air ses calmes fleurs de givre !

V

Tel dimanche pour moi s’embaume de la voix
Des soprani, s’ouvrant comme une cassolette
Dans quelque église. ô voix doucement aigrelette ;
Chant comme tuyauté, comme raide d’empois,
Évoquant des rochets plissés de séminaires.
Tout à coup l’orgue exulte et roule ses tonnerres
Puis se tait ; et le chant des soprani reprend,
Chant frêle, chant mouillé parmi la vaste église,
Montant dans le silence et le réfrigérant
De son mince jet d’eau qui se volatilise…

L’orgue encor recommence à hisser ses velours
Qui s’éployent à grands plis sonores dans l’abside ;
Puis un autre motet frêlement se décide
Et s’entr’aperçoit vague entre les piliers lourds.
Oh ! Si vague, on dirait un cierge qui s’allume ;
Ce n’est pas un oiseau ; c’est à peine une plume
Qui vacille dans le vent doux des encensoirs…
Et l’orgue de nouveau hisse ses velours noirs.
Or en les entendant, ces voix insexuelles,
On songe aux vieux tableaux, on songe aux chérubins
Qu’en des assomptions les primitifs ont peints,
Des chérubins n’ayant qu’une tête et des ailes,
Enfants-fleurs d’un jardin quasi-religieux,
Envolement de lis devenant des colombes…
Ah ! Ces chants d’innocence, et si contagieux !
Linges frais par-dessus la fièvre de nos lombes…

VI

Douleur d’aller, courbé sous la croix de son art,
Sans Madeleine, oignant vos pieds avec du nard ;
D’aller seul, le dimanche, à travers les soirs ternes,
Sans Marthe, sans Marie et le disciple Jean ;
Seul à voir, comme des blessures, les lanternes
Saigner frileusement dans un site affligeant.
On sent l’ombre à son front qui se tresse en épines ;
— Ah ! Quel est le calvaire où la rue aboutit ? —
Mais un peu de pitié vient des cloches voisines,
La muette bonté des choses compatit,
Et, sa peine, on l’essuye aux pâles vitres nues
Comme à des linges de Véronique s’offrant,
Ô décalque fragile où tu te continues
Mon âme du dimanche avec l’air si souffrant !

VII

Le dimanche est le jour où l’on entend les cloches !
Le dimanche est le jour où l’on pense à la mort !
Car, parmi le repos de la ville qui dort,
Les cloches vibrent mieux, ébruitant leurs reproches
Et leur conseil de se résigner à mourir,
Elles dont coup à coup les forces sont décrues
Et dont neigent les lis de bronze dans les rues ;
Chacun en leur départ s’écoute dépérir
Et sent un peu de soi, de minute en minute,
Qui s’en va, qui s’effeuille et tombe à l’unisson,
Qui lentement se fane et meurt avec le son
Dans l’air vorace, en une inexorable chute…

VIII

Les cloches ? Ah ! Qui donc, quel évêque hypocondre,
Chef de la primitive église les fit fondre ?
Qui donc les inventa ? Peut-être qu’il y a
Un moine misanthrope et las d’alleluia
Qui fit avec du fer la cloche originelle,
En forme de sa robe, et noire aussi comme elle !

IX

Dimanche, c’était jour de lentes promenades
Par des quais endormis, de vastes esplanades,
Au long d’un mur d’hospice, au long d’un canal mort
Où le brouillard, à peine une heure, se dissipe…
Dimanche, ah ! Quel silence ! Et l’âme qui se fripe
A tout ce petit vent acidulé du nord !
Silence du dimanche autour du séminaire
Et silence surtout place de l’évêché
Où divaguait parfois le bruit endimanché
D’une cloche très vieille et valétudinaire.
Des béguines, au loin, passaient, hâtant le pas,
Gardant l’émoi sur leurs faces anémiées
D’avoir le matin même été communiées,
Heureuses, et disant des chapelets tout bas,
Tout en s’en revenant des vêpres terminées.
Et la cloche perdue entre les cheminées
Se dépêchait, béguine elle-même, vivant
Dans sa tour, comme les autres dans leur couvent.
Sœur tourière du ciel en des guimpes fanées,
Semant un bruit de clés au fond de l’air transi
Où, béquillant un peu sous l’amas des années,
Elle faisait sa ronde, en robe noire aussi…
Or, depuis lors, la cloche est celle qui chemine ;
Et toujours le dimanche est un jour où j’entends
Une cloche au-dessus de mon âme, béguine
Ponctuelle, aux accès de toux intermittents,
Qui m’avertit du ciel et que la messe est dite
Et m’égoutte ses sons comme de l’eau bénite…

X

Tristesse ! Je suis seul ; c’est dimanche ; il pleuvine !
Les vitres sont déjà comme des crêpes morts
Que faufile une pluie intermittente et fine.
Et rien à faire ici ! Rien à faire au dehors
Où les passants s’en vont monotones et tristes…
Or j’en rêve, parmi ce pluvieux décor,
De plus seuls et de plus inégayés encor :
D’abord les continents et doux séminaristes
Qui se hâtent, qui s’en vont deux à deux, là-bas,
Voués jusqu’à la mort à de noirs célibats
Quand nous avons l’amour comme une bonne lampe !
Puis je songe au troupeau puéril et transi
D’orphelines en deuil se dépêchant aussi
Dans ce soir triste et la bruine qui les trempe…
Tristesse du dimanche, ô mon âme ! Où tu n’as
Pour ressource que de songer aux orphelines
S’en retournant vers leurs lointains orphelinats,
Si frileuses, malgré leurs longues pèlerines…
Et seul, mélancolique, en mon dormant logis,
J’occupe à les aimer mon rêve qui s’ennuie,
Et j’entends de chez moi distinctement la pluie
Faufiler leurs bonnets de linge défraîchis.

XI

Les cloches des dolents dimanches sont des gloses
Élucidant le cas des choses inécloses,
De ce qui fut naguère et qui n’a pas duré :
Raisin qui s’évapore aussitôt pressuré ;
Étang qui se dessèche en un beau paysage ;
Voix des enfants de chœur qui sont morts en bas âge
Et dont nous retrouvons dans les blancs angélus
Les soprani filant leurs sons irrésolus…

Les cloches ont la voix des choses démodées ;
Bonnes cloches du soir qui sont inféodées
Aux meilleurs souvenirs d’enfance et de regret :
Car en les entendant, les vieilles cloches noires,
— Bruit d’airain, grincement de serrure-on dirait
Que se sont, dans le ciel, rouvertes les armoires
Où dorment, sans emploi, nos layettes d’enfant
Dont le beau linge, à lents coups de cloches, se fend
Puis s’envole, vidé de gestes, blancs mélanges…
Et j’écoute sur moi la chute de mes langes !
Combien d’autres rappels des choses d’autrefois :
Des couronnes de sons sur d’anciens convois
De morts qu’on oubliait et qu’on se remémore ;
Et ces effeuillements vagues dans l’air sonore !
Vieilles cloches vidant leurs corbeilles de fer
D’où tombe un buis d’antan aux branchettes fanées,
Le buis bénit d’un temps pascal lointain et cher…
Et je recueille en moi le buis mort des années !

XII

Le dimanche est un ciel vide et silencieux
Où j’écoute frémir les coiffes des béguines
Dont la marche aboutit à mon cœur anxieux.
Halo de bruit autour des faces ivoirines,
Halo de bruit malgré l’absence m’arrivant…
Ah ! Cela vient vers moi de si loin dans le vent
Ces frissons de cornette en forme de colombe
Quelque chose de blanc qui sur les fronts surplombe :
Ailes faites de neige et de linge qui dort,
Ailes faites aussi d’un peu de clair de lune
Qui paraissent, ayant replié leur essor,
Être le saint-esprit descendu sur chacune !

Car les béguines sont les sœurs du saint-esprit ;
Et leurs calmes couvents, dans les enclos gothiques,
Ne sont-ce pas plutôt des colombiers mystiques ?
Essaims d’âmes (encore un peu, Dieu les proscrit)
Qui se reposent là, dans des haltes bénignes,
En picorant les grains bénits des chapelets ;
Mais s’en iront bientôt par les soirs violets
Sur leurs ailes de linge aux blancheurs rectilignes.

XIII

Les cloches dans le ciel ont assez de nuances
En pleurant les décès, pour chanter les naissances ;
Les cloches, ce mobile et divin truchement,
Versant comme des pleurs sur un enterrement,
Effeuillant comme des bouquets sur les baptêmes.
— Urnes de lilas blancs ! — urnes de chrysanthèmes ! —
Tantôt on y perçoit les bruits d’un corbillard
Qui s’en irait dans la banlieue et le brouillard ;
Puis, à d’autres moments, oscillant en mesure
Sous les nuages blancs en rideaux de guipure,
Les cloches, dorlotant les cœurs d’enfants nouveaux
Ont le balancement musical des berceaux !

XIV

Dimanche, après-midi de dimanche, en province
Repos dominical : pâles rideaux levés
Pour de rares passants moins réels que rêvés,
Ombres, sur un écran, que le soir triste évince…
Solitude du soir dans la vaste maison
Où bat le pouls de la pendule qui s’ennuie ;
Silence où l’on entend une petite pluie,
— Fine pluie automnale et d’arrière-saison, —
Épingler d’acier froid les vitres déjà mortes.
Essai de s’égayer avec les pianos
En dépit du vent noir qui pleure sous les portes ;
Mais, triste, la musique, —écho des casinos
Et des valses de l’autre été si tôt fanées ;
Triste, car c’est funèbre et vain, tous ces efforts,
Tout ce désir d’un peu s’évader des années
Et d’échapper à la tristesse du dehors,
À la tristesse aussi du vent plein de reproches,
Tristesse du dimanche où s’affligent les cloches !
Dimanche, après-midi de dimanche ! Langueur
De la vaste maison, vide de l’heure enfuie,
Où l’on entend dans l’ombre une petite pluie
Épingler d’acier froid les vitres de son cœur !

XV

Les longs dimanches soir, toutes ces existences
Réduites à songer si tristement, là-bas :
Vieilles filles qu’on voue à des impénitences,
Cœurs vierges dans le noir étui des célibats.
Et des hortensias, couleur de leur visage,
Se fanent lentement sur les châssis ; ainsi
Leur jeunesse, sans nul amour, sans bon présage,
Derrière les carreaux effeuille son souci.
Là-bas, toujours la même apparence d’automne
Parmi ces meubles vieux, ces cadres dédorés,
Ces miroirs d’eau souffrante où la clarté tâtonne,
— Vieilles filles sans joie aux gestes timorés,
Vieilles filles, le front collé contre la vitre !
Vitre provinciale, écran mort et fermé
Où ne s’ébauche rien qu’un passage de mitre
Quand la procession sort un dimanche, en mai !
C’est la vie anonyme ! Oh ! Morne et désolée,
Dans ces chambres, sans même un bonheur anodin…
Et les rideaux tombants de guipure gelée
Sont comme un immuable et glacial jardin.

XVI

Dans mon âme, sous des guirlandes d’encens bleu,
Vont des processions d’anciennes fête-dieu ;
Processions de mai qu’on croyait disparues,
Processions d’enfance en l’honneur du saint-sang ;
Car mon âme a toujours, dans le noir de ses rues,
Quelque procession au plain-chant grandissant :
Voix s’ajourant dans moi, comme filigranées,
Enfants de chœur aux voix douces, aux frêles voix,
Ciselures des beaux dimanches d’autrefois,
Or frais qui s’éternise aux chasubles fanées !

Et dans mon âme, où rêve un encens bleuissant,
Parmi des prêtres noirs, de blanches théories,
S’attarde la fiole en des orfèvreries,
Rouge du seul rubis possédé du saint-sang.
Ô goutte de la plaie ouverte par la lance,
La relique sacrée en mon âme s’avance…
Or, supposez un heurt sur le cristal béni,
Et voyez-vous soudain couler tout l’infini,
Et voyez-vous, en moi, mon sang qui s’étiole
Rajeuni par le sang divin de la fiole ?

XVII

Douceur parfois d’aller le dimanche à l’église
Édulcorer ses yeux aux offices du soir,
Être l’âme qui s’est carguée et qui s’enlise,
Être l’âme soudain fraîche comme un parloir,
Ce pendant que l’encens, avec mélancolie,
En rubans bleus à notre enfance nous relie…
Et douceur pour les yeux de retourner encor
Dans les vitraux profonds qui sont des jardins d’or
Où des anges, vêtus de lin, tiennent des palmes
Et de rigides lis comme des jets d’eau calmes

Et douceur pour les doigts, repris du culte ancien,
D’allumer sur le noir candélabre, à complies,
Quelque cierge qu’on suit des yeux, qu’on sait le sien ;
Mais si malingre, ô ma lueur, tu te déplies !
Toi propitiatoire auprès de Dieu pour moi,
Dieu qui sait gré du moindre acte d’un peu de foi,
Et pardonne en faveur de la douleur des cires :
Prix de nos fautes ! Pleurs des cierges dans les nefs
Dont la flamme s’immole en des supplices brefs,
Bonnes cires qui sont si doucement martyres !

XVIII

L’eau houleuse du port est sans mirage aucun.
Mais, dans le somnolent dimanche, il suffit qu’un
Souffle d’air passe au fil du bassin qui repose
Pour propager le vert reflet des peupliers,
Quand se crispe en frissons de moire l’eau morose
C’est ainsi que la cloche aux glas multipliés
Dans l’âme du dimanche, où toute rumeur cesse,
Agrandit longuement des cercles de tristesse.

Poème préféré des membres

Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.

Commentaires

  1. XI bis : Cathédrale
    --------------------

    Aux cloches de chez nous, n’apportons nulle glose :
    Que notre pensée soit en nos coeurs inéclose,
    Peu importe, vraiment, tout ce que l’on dirait,
    Que ce soit nostalgie, ou que ce soit regret.

    Qui voudrait gaspiller cette belle encre noire ?
    Laisse donc l’encrier dans le fond de l’armoire,
    Je veux choisir plutôt les crayons de couleur
    Pour dessiner un monde où n’est point de malheur.

    Les longs rameaux de buis reviennent, cette année,
    Offrir une magie assez vite fanée ;
    Dans la cloche d’airain cogne un battant de fer,
    Certes, ce jour est gris, mais il n’est point amer.

Rédiger un commentaire

Georges RODENBACH

Portait de Georges RODENBACH

Georges Rodenbach (né le 16 juillet 1855 à Tournai et mort le 25 décembre 1898 à Paris) était un poète symboliste et un romancier belge de la fin du XIXe siècle. Issu d’une famille bourgeoise d’origine allemande – son père, fonctionnaire au ministère de l’Intérieur, est vérificateur des poids et mesures ;... [Lire la suite]

© 2024 Un Jour Un Poème - Tous droits réservés
UnJourUnPoeme sur Facebook UnJourUnPoeme sur Twitter RSS