Poème 'A Fikret Moualla Saygi' de Jacques PREVEL dans 'Poèmes pour toute mémoire'

A Fikret Moualla Saygi

Jacques PREVEL
Recueil : "Poèmes pour toute mémoire"

L’espoir des hommes me pénètre de pitié
Et c’est comme une rupture en moi cette pitié
Car je ne garde rien du temps
Et je n’ai pas un seul rêve
Qu’un éclatement de poussière dans mes yeux
Et je suis las de cette brume qui m’efface
Je suis fatigué de cette misère
Et j’imagine un amour que je pourrais vivre sans pleurer
J’imagine un pays où je pourrais mourir sans regret.

Poème préféré des membres

guillaumePrevel et FAB ont ajouté ce poème parmi leurs favoris.

Commentaires

  1. Les quatre derniers vers de ce poème sont ceux qui ont été gravés sur la pierre tombale du poète qui repose au cimetière de Bolbec.

  2. Ces quatre derniers vers sont très beaux et conviennent parfaitement pour une épitaphe.
    Merci Guillaume pour cette découverte.

  3. Le plaisir est pour FAB, merci pour ta lecture et ton amour pour la poésie.

Rédiger un commentaire

© 2024 Un Jour Un Poème - Tous droits réservés
UnJourUnPoeme sur Facebook UnJourUnPoeme sur Twitter RSS