Poème 'Amer-thune' de PhulanKile

Amer-thune

PhulanKile

Ô que j’aimerai être vu
Ô comme j’aimerai être regardé
Par d’autres que moi-même dans ma nudité
Par une et qu’elle m’aime tel que je fus
[tel que j'ai été]

Drôle petite femme, qu’espère ton cœur d’or?
Lorsque regardant le mien, tu ne me voyais plus
Tu regardais à travers moi, d’autres amants, encore
Et cependant mon cœur, on se serait correspondu

De lettre en lettres j’aurai peut être atteint ton corps
Celui qui, perdu dans ma tête, caressait mes couvertures
De sa satanée peau et de ses cors
Aux pieds desquels j’immolerai ton armure

Et alors douce folle une émotion partagera
Ton cœur pour le triste poète qui dort
Mon corps dans ton corps exultera
A l’unisson avec le tien, encore jouira.

Bien, si bien que rien ne pu
Durer entre nous, tendre aimante repue
Qui ne pardonne, comme moi, trop de foin
Et cherche et fuis, comme moi, trop loin

Tu n’es pas celle, douce chaleur
Qui résoudra joie et problèmes de cœur
Ni même celle qui émanera des vapeurs
De rêves éphémères me faisandant en sueur

Et pourtant qu’est-ce que ce cri
Qui -de Toi à moi-, m’a guéri
Mis à part l’Idée -Voit celle qui me vit
De mon horrible tête désossée, tu as ri

une dernière fois avant
la fin de l’amant
[notre destin
la perpétuité des descendants...]

30 fructidor

Poème préféré des membres

Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.

Commentaires

Aucun commentaire

Rédiger un commentaire

© 2024 Un Jour Un Poème - Tous droits réservés
UnJourUnPoeme sur Facebook UnJourUnPoeme sur Twitter RSS