Poème 'Dégénérescence diurne' de PhulanKile

Accueil > Les membres > Page de poésie de PhulanKile > Dégénérescence diurne

Dégénérescence diurne

PhulanKile

Je n’ai pas pu m’atteindre dans mon antre,
Je n’ai pas vu alentour d’autres moi à contenter,
J’ai tout oublié pour enfin fumer,
Je suis pour toujours, un horrible ventre
qui chante la perte de ses rentes
qui pleure la vie hors de son centre.

Je suis méchant, je mors,
sans chercher -physique qui à tord-
à croire, à espérer la mort
comme rédemption, en martyr des forts.

L’explosion naît en moi
comme le poème qui en est roi.
C’est la croyance en mon talent
réalité accumulant des monceaux d’argent
dont je rêve mais qui me mentent quotidiennement.

Et de tout cela je me fous,
parce que je veux vivre et puis c’est tout.
J’agite la révolte, ses mots et ses gens
j’agite sans le savoir l’espace et le temps.

Sacrifiant mon être consciemment
j’aurais espéré être différent
Je grossis le trait
de l’écrit en son faîte… défait.

Je rêve et fait subir
de cet horrible à ce pire
que tu ressent dans le bouillonnement,
battant la révolte dans ton sang.

Je suis dans l’écho flou
comme toi autre petit fou
je hurle ce que tu penses
et j’espère tant de notre scripturale danse.
Et ta lucidité de me frapper d’aisance.

Poème préféré des membres

Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.

Commentaires

Aucun commentaire

Rédiger un commentaire

© 2024 Un Jour Un Poème - Tous droits réservés
UnJourUnPoeme sur Facebook UnJourUnPoeme sur Twitter RSS