Je voyais, aussi nettement
Je voyais, aussi nettement
qu’on voit la rose en fraîche toile,
S’épanouir au firmament
La pulpe altière des étoiles.Je révais. Par les jours trop chauds,
Quand l’heure du soir songe et stagne,
Une rue, un mur blanc de chaux,
Me restituaient les Espagnes.Auprès d’un verger de Passy,
Quand la nuit met sa molle roche
Sur tout l’espace dessaisi,
J’entendais, au lointain, des cloches
Éparpiller leur lent souci…
L’univers logeait dans mon cœur,Lorsque tu vins comme un voleur…
Poème préféré des membres
Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.
Anna de NOAILLES
La comtesse Anna-Élisabeth de Noailles, née princesse Bibesco Bassaraba de Brancovan, est une poétesse et romancière française, d’origine roumaine, née à Paris le 15 novembre 1876 et morte à Paris le 30 avril 1933. Née à Paris, descendante des familles de boyards Bibescu et Craioveşti de Roumanie, elle est la fille du... [Lire la suite]
- Nous t'avons bien redouté
- Je voyais, aussi nettement
- Parce que dès l'enfance et d'instinct tu...
- Nos maux nous ont tués; si nous vivons encor
- Si tu rencontrais par moment
- Si j'apprenais soudain que, triste,...
- Faut-il que tu sois juste aussi
- Tu es comme tu pouvais être
- Parfois on ne peut pas t'atteindre
- Tout ce que nous aimons est déjà sous la...
- La jeunesse (3)
- Tu as ta force, j'ai ma ruse (3)
- L'amour, vorace et triste, en son humble... (3)
- Le Cœur (2)
- Le Temps de vivre (2)
- Pourquoi ce besoin fort et triste (2)
- C'est l'hiver, le ciel semble un toit (2)
- Ce qu'on tolère mal dans un amour extrême (2)
- Je ne veux pas ta vérité (2)
- Ce n'est pas une tendre chose (2)
Commentaires
Aucun commentaire
Rédiger un commentaire