Poème 'Ma douce enfant, ma pauvre enfant…' de Charles GUÉRIN dans 'Le coeur solitaire'

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Ma douce enfant, ma pauvre enfant…

Charles GUÉRIN
Recueil : "Le coeur solitaire"

Ma douce enfant, ma pauvre enfant, sois forte et calme.
Pense à Dieu, pense à notre amour éternel. Lève
Les yeux, souris, et vois, d’un battement si faible,
Mes cils mouillés répondre à ton sourire pâle.

Dis-moi : Je t’aime, encor. Je t’aime, et puis ne parle
Plus ; les mots font mal à ceux qui vont mourir. Laisse
Ta gorge se gonfler sur mon coeur, à mes lèvres
Laisse ta main qui tremble en essuyant des larmes.

Tristement, âprement, nos bouches s’enveloppent
Dans un dernier baiser surhumain qui sanglote.
Et maintenant, adieu, tout est fini. Silence.

Une feuille en tombant fait ombre sur la lune.
Des pas. Un souffle d’air. Et le calme nocturne
Est si pur, si profond, que nos âmes s’entendent.

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Charles GUÉRIN

Portait de Charles GUÉRIN

Charles Guérin, né le 29 décembre 1873 à Lunéville (Meurthe-et-Moselle), où il est mort, le 17 mars 1907 est un poète français. Il appartient à une grande dynastie d’industriels lorrains, propriétaire de la célèbre Faïencerie de Lunéville-Saint-Clément, connue aussi sous le nom Keller et Guérin. Au sein de sa... [Lire la suite]

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