Poème 'Mensonge' de Louise de VILMORIN dans 'Solitude, ô mon éléphant'

Mensonge

Louise de VILMORIN
Recueil : "Solitude, ô mon éléphant"

Mensonge songe à tout,
Pays des paysages,
Un doigt tourne la page.
Mensonge a le doigt long,
La lèvre impérative
Et l’aurore à son front
Est l’aube sensitive.

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Commentaires

  1. Foire aux béliers
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    Dans le ciel de sinople, on voit trois monstres fous,
    Qui ne font que danser dans ce vert paysage :
    Leur danse est l'ornement, dit-on , de cette page,
    De si charmants danseurs sont invités partout.

    Dans le ciel d'or, on voit un monstre plutôt grave ;
    Il réfléchit la nuit, et tout au long du jour,
    Une fois par semaine, il nous fait un discours
    Qu'on entend poliment, l'animal est bien brave.

    Nul d'entre eux ne sera client du chapelier,
    Fiers qu'ils sont d'arborer leurs cornes de bélier.

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Louise de VILMORIN

Portait de Louise de VILMORIN

Louise Levêque de Vilmorin, dite Louise de Vilmorin, est une écrivaine française née le 4 avril 1902 à Verrières-le-Buisson (Essonne) où elle est morte le 26 décembre 1969. Née dans le château familial d’une célèbre famille de botanistes et grainetiers, elle se fiance en 1923 à Antoine de Saint-Exupéry mais épouse... [Lire la suite]

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