Poème 'A compter nos brebis je remplace ma mère' de André CHÉNIER dans 'Poésies Antiques'

Accueil > Les poètes > Poèmes et biographie de André CHÉNIER > A compter nos brebis je remplace ma mère

A compter nos brebis je remplace ma mère

André CHÉNIER
Recueil : "Poésies Antiques"

A compter nos brebis je remplace ma mère ;
Dans nos riches enclos j’accompagne mon père ;
J’y travaille avec lui. C’est moi de qui la main,
Au retour de l’été, fait résonner l’airain
Pour arrêter bientôt d’une ruche troublée
Avec ses jeunes rois la jeunesse envolée.
Une ruche nouvelle à ces peuples nouveaux
Est ouverte ; et l’essaim, conduit dans les rameaux
Qu’un olivier voisin présente à son passage,
Pend en grappe bruyante à son amer feuillage.

Poème préféré des membres

Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.

Commentaires

Aucun commentaire

Rédiger un commentaire

© 2024 Un Jour Un Poème - Tous droits réservés
UnJourUnPoeme sur Facebook UnJourUnPoeme sur Twitter RSS