Poème 'A George Sand (I)' de Alfred de MUSSET dans 'Poésies posthumes'

A George Sand (I)

Alfred de MUSSET
Recueil : "Poésies posthumes"

Te voilà revenu, dans mes nuits étoilées,
Bel ange aux yeux d’azur, aux paupières voilées,
Amour, mon bien suprême, et que j’avais perdu !
J’ai cru, pendant trois ans, te vaincre et te maudire,
Et toi, les yeux en pleurs, avec ton doux sourire,
Au chevet de mon lit, te voilà revenu.

Eh bien, deux mots de toi m’ont fait le roi du monde,
Mets la main sur mon coeur, sa blessure est profonde ;
Élargis-la, bel ange, et qu’il en soit brisé !
Jamais amant aimé, mourant sur sa maîtresse,
N’a sur des yeux plus noirs bu la céleste ivresse,
Nul sur un plus beau front ne t’a jamais baisé !

Poème préféré des membres

deleage et Cyclotron ont ajouté ce poème parmi leurs favoris.

Commentaires

  1. ...

  2. Commentaires composé

  3. Dans le cadre d'un commentaire composé, vous montrerez comment le poème, à travers les marques de l'énonciation et lexique, évoque les contradiction de l'amour entre réconfort et souffrance.

  4. Dans le cadre d'un commentaire composé

  5. Vggyv

Rédiger un commentaire

© 2024 Un Jour Un Poème - Tous droits réservés
UnJourUnPoeme sur Facebook UnJourUnPoeme sur Twitter RSS