Poème 'Ah ! prends un coeur humain, laboureur trop avide' de André CHÉNIER dans 'Poésies Antiques'

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Ah ! prends un coeur humain, laboureur trop avide

André CHÉNIER
Recueil : "Poésies Antiques"

Ah ! prends un coeur humain, laboureur trop avide.
Lorsque d’un pas tremblant l’indigence timide
De tes larges moissons vient, le regard confus,
Recueillir après toi les restes superflus,
Souviens-toi que Cybèle est la mère commune.
Laisse la probité que trahit la fortune,
Comme l’oiseau du ciel, se nourrir à tes pieds
De quelques grains épars sur la terre oubliés.

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Commentaires

  1. Un glaneur termine sa journée avec un seul épi de blé.
    *
    Il demande l'hospitalité dans une première ferme, où une poule lui mange son épi, tout ce qu'il avait en sa possession sur cette terre.
    *
    En dédommagement, il reçoit la poule en question, et le lendemain, va dormir dans un endroit où les moutons lui piétinent sa poule, tout ce qu'il avait en sa possession sur cette terre.
    *
    En dédommagement, il reçoit un agneau, et le lendemain, va dormir dans un endroit où la servante cuisine par erreur cet agneau pour les invités, tout ce qu'il avait en sa possession sur cette terre.
    *
    En dédommagement, il emporte la servante dans un grand sac, sur son épaule. Pendant qu'il boit à l'auberge, la servante, posée dans un coin, entend la voix de son oncle, qui la délivre discrètement et la remplace par un gros chien trouvé dans la rue.
    *
    Le glaneur va s'isoler dans un pâturage bien discret pour ouvrir son grand sac. Le chien se met à courir vers le village, et le glaneur à sa suite: «Jeannette! la Jeannette! Vous deviez me servir de dédommagement, a dit votre maître.»

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