Poème 'Anthropolycie' de ATOS

Anthropolycie

ATOS

Le sable soulève l’encre.
Je m’abîme en poussière.
Les bruits sont en chemin.
Je sombre dans la piste.
Les chiens hurlent leur faim.
Meneur de providence
Pour le partir,
Absoudrons le pire
Et trappons notre destin.
Il nous faudra ne rien rêver,
Ne rien omettre,
Regrets au brûlot.
Et remords en fagot.
Il conviendra de s’y tenir,
Signer le pacte
D’un coup de patte.
Rejoindre la cité
Là où peut être le sens.
Le doute est à gemmer.
Buvons toute la pluie
Dans les pas de la nuit.
L’ homme tremble,
L’homme pavot,
La caravane s’ébranle.
L’ombre me devance
Les mânes galopent,
Ils connaissent les sources.
D’instinct, l’espace nous rejoint.

Extrait du recueil « Ynys Avallach »,
Les éditions du Littéraire – La bibliothèque de Babel
juin 2014 – ISBN-13 : 978-2919318223

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