Poème 'Vestiges' de ATOS

Vestiges

ATOS

Que restera-t-il de nos pantins de fer
De nos cubes de verre,
De nos décors plastifiés ?
Que restera-t-il de nous,
Lorsque que nous serons passés ?
Que restera t-il de nos cadrans,
De nos fureurs,
De ces millénaires de prières, de guerres,
De nos élans, de nos temples,
Que restera-t-il des hommes
Lorsque leur temps sera pour toujours épuisé ?
La foret renversera nos murailles,
La vague entrera dans nos cités,
La nuit offrira au ciel la plus profonde des scènes
Laissant aux étoiles le plaisir de se dévoiler.
Le feu des orages emportera nos montagnes de papier.
Que restera t-il de nos blocs d’aciers,
De nos géants de pierre,
De nos méchantes idées,
De nos petites pensées,
De tous nos jouets,
De nos anges dessinés ?
Que restera-t-il de nous
Quand nous aurons fini de régner ?
Il restera un monde poursuivant inlassablement
La course de ses heures,
Oubliant que durant une seconde les hommes ont existé.
En une fraction d’éternité,
Nous nous sommes évaporés.

Extrait du recueil « Ynys Avallach »,
Les éditions du Littéraire – La bibliothèque de Babel
juin 2014 – ISBN-13 : 978-2919318223

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romainpoirier, TristanLuth et Kisa ont ajouté ce poème parmi leurs favoris.

Commentaires

  1. Très joli poème !
    Un brin apocalyptique, mais malheureusement très vrai.

  2. CONTENTE QU' IL TE PLAISE ALEXANDRE

  3. Nous nous sommes évaporés mais ton poème lui, va perdurer !

  4. Merci Tristan, par delà les nuages il nous faudra toujours chanter !

  5. Et toujours il nous faudra chercher la lumière dans l'obscurité !

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