Poème 'Automne' de Guillaume APOLLINAIRE dans 'Alcools'

Automne

Guillaume APOLLINAIRE
Recueil : "Alcools"

Dans le brouillard s’en vont un paysan cagneux
Et son boeuf lentement dans le brouillard d’automne
Qui cache les hameaux pauvres et vergogneux

Et s’en allant là-bas le paysan chantonne
Une chanson d’amour et d’infidélité
Qui parle d’une bague et d’un coeur que l’on brise

Oh! l’automne l’automne a fait mourir l’été
Dans le brouillard s’en vont deux silhouettes grises

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Commentaires

  1. L'automne fait mourir l'été,
    Puis l'hiver massacre l'automne.
    Il ne faut pas le regretter,
    Il ne faut point qu'on s'en étonne.

  2. INTRODUCTION

    Guillaume Apolinaire remarquable poete Français du xxème qui a su donner une vibrante poésie dans son oeuvre poetique institulée ALCOOL Publiee en 1913. Oeuvre dans laquelle il traite plusieurs problèmes telsque la modernité, l'amour...

  3. "Alcools" avec un "s".

  4. Murmure de la ruche
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    Autour de leur maison les avettes chantonnent,
    Heureuses de leur vie et du labeur du jour ;
    Un faux-bourdon, bercé par cet air monotone,
    Développe en son coeur un sentiment d’amour.

    Sachez qu’un peu plus tard, tout espoir l’abandonne,
    Son âme devient grise et son vol devient lourd ;
    Il pense que ses yeux ne verront pas l’automne,
    Que faible fut son corps et trop bref son parcours.

    Les avettes sont soeurs et forment une foule,
    Un nuage de corps dont s’empare la houle ;
    Quant au reproducteur, il est moins important.

    Nous aimons contempler la ruche printanière,
    Plus élégante à voir que nos pauvres tanières,
    Mais je ne sais pourquoi, nous les aimons, pourtant.

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