Poème 'Dérive' de ATOS

Dérive

ATOS

Par beau temps, j’ai cru des oiseaux en miracle
devant d’étranges mains de passage.
En elles, j’ai bu sable d’or
d’un diamant lune
dans un duo de marbre.

Plongée dans un rhum en noir,
sur un rideau de fer clignotait l’inconstance,
Avenue, black belle, mille pluies en corps,
j’ai prononcé ton nom
et vu partir en moi quelques vaisseaux en voyage.

J’ai décroché de mes lèvres les pendants de mon souffle
pour que le fleuve m’emporte un peu dans son sommeil.

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