Poème 'Étendards – Fumées' de Guillaume APOLLINAIRE dans 'Calligrammes'

Étendards – Fumées

Guillaume APOLLINAIRE
Recueil : "Calligrammes"

Et tandis que la guerre
Ensanglante la terre
Je hausse les odeurs
Près des couleurs-saveurs

Et je fume du tabac de ZoNE

Des fleurs à ras du sol regardent par bouffées
Les boucles des odeurs par tes mains décoiffées
Mais je connais aussi les grottes parfumées
Où gravite l’azur unique des fumées
Où plus doux que la nuit et plus pur que le jour
Tu t’étends comme un dieu fatigué par l’amour
Tu fascines les flammes
Elles rampent à tes pieds
Ces nonchalantes femmes
Tes feuilles de papier

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Commentaires

  1. ce poème n'est pas aussi beau que Rivaille

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