Poème 'Flambée' de ATOS

Flambée

ATOS

Dans le foyer du jour
Les braises du monde se portaient vers le ciel.

A l’inverse secrète des choses
on pouvait entendre l’heure éblouissante et chaude inonder la terre

A la traverse de la lande, sur la ligne mouvante des sables
la grande course du temps commençait

La mer intrépide courait sur les longs chenets de pierre.
Dans la brassée des saules, le jour embrasait toute la lumière.

Le ciel, saisissant un tison de sang, dispersa son chant à travers le vent.

Poème préféré des membres

Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.

Commentaires

Aucun commentaire

Rédiger un commentaire

© 2024 Un Jour Un Poème - Tous droits réservés
UnJourUnPoeme sur Facebook UnJourUnPoeme sur Twitter RSS