Poème 'Il pleuvait. Les tristes étoiles' de Paul-Jean TOULET dans 'Contrerimes'

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Il pleuvait. Les tristes étoiles

Paul-Jean TOULET
Recueil : "Contrerimes"

Il pleuvait. Les tristes étoiles
Semblaient pleurer d’ennui.
Comme une épée, à la minuit,
Tu sautas hors des toiles.

- Minuit ! Trouverai-je une auto,
Par ce temps ? Et le pire,
C’est mon mari. Que va-t-il dire,
Lui qui rentre si tôt ?

- Et s’il vous voyait sans chemise,
Vous, toute sa moitié ?
- Ne jouez donc pas la pitié.
- Pourquoi ?… Doublons la mise.

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Commentaires

  1. Maître Zhuang
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    Assignée à son cercle, au grand jamais l’étoile
    Ne dit au vaste ciel que c’est source d’ennui,
    Ni ne craint de devoir travailler à minuit
    Sous l’oeil de l’astronome habillé d’humble toile.

    Pour traverser le fleuve, emprunte le bateau ;
    Le traînant sur le sol, tu prêterais à rire.
    La chose que tu sais, nul besoin de la dire,
    Les gens la connaîtront toujours bien assez tôt.

    N’encombre ton logis de multiples chemises ;
    Trouvant un bon morceau, n’en prends que la moitié.
    Ciel et Terre n’ont point la vertu de pitié ;
    Pour l’humain, certains jours, elle n’est point de mise.

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