Poème 'Les mains d’Amaranthe' de Pierre de MARBEUF

Les mains d’Amaranthe

Pierre de MARBEUF

Belle main divisée en cinq branches d’ivoire,
Un dédale d’ébène enveloppe de lis
Les chemins tortueux des rameaux et des plis,
Que marque votre veine avec sa trace noire.

L’aurore aux doigts de rose avec toute sa gloire,
Ne pourrait devant vous recevoir que mépris,
Si lors qu’aux plus beaux doigts on donnerait les prix,
Sa vanité voulait vous ravir la victoire.

Que mon bonheur est grand d’être touché de vous,
Belles mains, dont j’adore et les traits et les coups,
Guerrières, pardonnez au captif d’Amaranthe.

Muse, à ces mains mes vers je présente pour don,
Allez baisant ces mains, et demandant pardon,
Dites qu’ils sont écrits des doigts de leur servante.

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