Poème 'Marizibill' de Guillaume APOLLINAIRE dans 'Alcools'

Marizibill

Guillaume APOLLINAIRE
Recueil : "Alcools"

Dans la Haute-Rue à Cologne
Elle allait et venait le soir
Offerte à tous en tout mignonne
Puis buvait lasse des trottoirs
Très tard dans les brasseries borgnes

Elle se mettait sur la paille
Pour un maquereau roux et rose
C’était un juif il sentait l’ail
Et l’avait venant de Formose
Tirée d’un bordel de Changaï

Je connais des gens de toutes sortes
Ils n’égalent pas leurs destins
Indécis comme feuilles mortes
Leurs yeux sont des feux mal éteints
Leurs coeurs bougent comme leurs portes

Poème préféré des membres

baudelaire a ajouté ce poème parmi ses favoris.

Commentaires

  1. "Je connais gens de toutes sortes" et non"Je connais des gens de toutes sortes".

  2. Suivant les éditions, ce détail change.

  3. Non, ça ne change pas, c'est en octosyllabe, donc point de "de" qui créerait un neuvième pied.
    C'est donc une erreur.

Rédiger un commentaire

© 2024 Un Jour Un Poème - Tous droits réservés
UnJourUnPoeme sur Facebook UnJourUnPoeme sur Twitter RSS