Poème 'Musique' de ATOS

Musique

ATOS

Sous le soleil, le fleuve joue la partition de sa saison.

Un pont porte à son corps les quatre notes de ses piles
lorsque le cuivre puissant tinte au ventre des gardons.

Un souffle timide apporte sa touche d’aubépine
au saule qui frappe la tourbe de son pied de charbon.

Soudain, l’impatience d’une barque fait vibrer ses cordages
sur les bois humides des pontons.
Là, des draps en rivage claquent au vent des moissons.
Enfin, le ciel en son orage suit la note longue d’un roseau.

Bientôt l’oiseau plongera à l’appel du grillon,
Et l’onde, portée par l’eau limpide de ses rives,
fera entendre la symphonie de ses anneaux.

Puis lentement au fil de la saison
le silence reviendra se poser sur son île.

Poème préféré des membres

Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.

Commentaires

Aucun commentaire

Rédiger un commentaire

© 2024 Un Jour Un Poème - Tous droits réservés
UnJourUnPoeme sur Facebook UnJourUnPoeme sur Twitter RSS