Poème 'Qui que tu sois, bien grand et bien heureux sans doute…' de Théophile de VIAU dans 'Œuvres poétiques - Première partie'

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Qui que tu sois, bien grand et bien heureux sans doute…

Théophile de VIAU
Recueil : "Œuvres poétiques - Première partie"

Qui que tu sois, bien grand et bien heureux sans doute,
Puisque Deheins en parle, et qu’il t’estime tant,
Vois la troupe des Sœurs qui se dispose toute
A courre avecque toi sur l’empire flottant.

Thétis ne frappera ta nef qu’en la flattant,
Tu choisiras les vents, et la céleste voûte,
De tous ses feux joyeux sur ton chef éclatant,
Caressera tes yeux et guidera ta route.

Quelque terre inconnue où tu viendras à bord,
Tes vers connus partout seront ton passeport.
Mais non, ne les prends pas avecque toi dans l’onde:

Le Soleil, qui ne vit jamais rien de si beau,
Enchanté, parmi nous s’amuserait dans l’eau,
Et d’une longue nuit aveuglerait le monde.

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Théophile de VIAU

Portait de Théophile de VIAU

Théophile de Viau, né entre mars et mai 1590 à Clairac et mort le 25 septembre 1626 à Paris, est un poète et dramaturge français. Poète le plus lu au XVIIe siècle, il sera oublié suite aux critiques des Classiques, avant d’être redécouvert par Théophile Gautier. Depuis le XXe siècle, Théophile de Viau est défini... [Lire la suite]

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