Poème 'Ride d’eau' de ATOS

Ride d’eau

ATOS

Le ciel se cendra d’oiseaux
Nuitamment bleutés,
Merveilleusement légers.

La lune effilocha sauvagement
Les maigres nuages,
Reliques d’un matin passé.

Le silence, chargé de mille mystères s’alanguît,
Se déchira, murmura doucement,
Soupira,
Pour enfin conquérir cet étrange monde
Où rien n’est vraiment réel,
Mais où tout s’obstine pourtant à exister
Dans une éclatante obscurité.

Deux mondes se chevauchèrent.
A cet instant, nul ne pouvait dire qui
De la nuit ou du jour renaîtrait.

La nuit alors, lasse déjà,
Coula dans le tréfonds de l’horizon.
Le jour discrètement s’éleva.

Je ne sais qui des deux avait ainsi pleuré,
Laissant sur cette fleur appelée pensée,
Ces larmes glacées.

Qui donc a basculé ?

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