Poème 'Shèva / h’amisha' de ATOS

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Shèva / h’amisha

ATOS

Harpe silencieuse
à la nudité de l’aube

la hune rature
à l’arbre déchirant

contre marche
à l’immobilité des champs.

Virevolte l’haleine d’un hiver résistant.

Telle fut ta chair limaille
telle fut notre averse dans une écriture ventrale

telles furent coupes et brûlures,
telles furent nos paumes pupilles rongeant les cordes
d’une nuit de ferraille

tel fut encore l’enfant
léchant ses crocs
dans le décor glacé d’un siècle de cristal

et puis la plaine
qui avale et qui dévore

Qui…
Amen… et pour…
Quoi.

De la lune portance
en l’arbre vitrail…

Shèva,
Temps de vies perdues
Autan de millions de poèmes tus.

Qui.
Des forêts à l’écorce de l’os
comme un ciel jeté six pieds sous l’œil des hommes.

h’amisha

Dans une briffe mémoire
chaconne en corps une langue racine

Dans la brume clarté du ciel,

Shèva …h’amisha

et que fasse ce cette Terre ce que matin venu
comme un premier poème vécu.

01.2020

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