Poème 'Ailleurs' de ATOS

Ailleurs

ATOS

Ailleurs,
Oh ailleurs,
Bel ailleurs,
Tes mots vont-ils autrement ?

Gardes-tu le silence entre tes lignes,
La caresse du désir dans l’esquisse d’un temps ?

Ailleurs, bel ailleurs
L’homme se dit- il autrement ?

Quel astre suit le battement de ton cœur ?
Quelle branche ouvre le passage du présent  ?

Ailleurs,
Comment dit- on tes soleils ?
Quel est le goût de tes orages ?
Comment se dessine la main qui se tend ?
Ailleurs
Quels fils brodent les serments  ?
La nuit dort-elle contre la chair de l’émerveille?
Ailleurs
Bel ailleurs,
Respires tu autrement ?

La patience maîtrise-t-elle l’attente ?
Sait on donner tout ce que l’on croyait vivre
pour ne se connaître qu’en un instant ?
Touche-t-on ta Terre comment si l’on prenait le ciel ?
Partages tu chacun de tes chemins ?
Ton pain a t il plus à me dire qu’à me nourrir ?

Ailleurs,
Bel ailleurs,
L’or de ton calice provient- il des lèvres qui le touchent ?
Est il des voix si pures qu’aucun dieu dans ta maison n’ose mentir ?
Est ce que tes âmes parlent comme des flammes ?

Ailleurs,
Oh ailleurs,
Nos mots pourraient ils se dirent autrement ?

Ailleurs,
Bel ailleurs,
Ce que je quitte,
Là où je vais,
Quel est ce lieu où tu m’attends ?

à J.C. Bach , pour « Cara, la dolce fiamma »


Poème paru dans la revue Capital des mots – décembre 2012

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