Poème 'Du traité des nations' de ATOS

Accueil > Les membres > Page de poésie de ATOS > Du traité des nations

Du traité des nations

ATOS

Ne dites pas aux peuples qu’il forment des nations.

Ne dites pas aux nations qu’elles feront des peuples des hommes.

Dites aux nations qu’avant d’être des peuples elles sont
avant tout l’idée des hommes.

Voici la structure des nations,
Voici l’intention qui porte les hommes.
Cet édifice renferme la nation en la coiffant de la Raison.

Les nations se doivent d’être au service des peuples
et les hommes doivent rester les maîtres de leur nations.
C’est ainsi que l’on devrait tenir sa maison.

La voix du Maître n’est donc pas celle de la nation,
ni même d’un seul homme,
mais la voix de tous,
c’est à dire celle des hommes.

Chaque communauté devrait organiser ainsi sa cité.
Chaque nation se doit d’ouvrir les portes devant son Maître lorsque celui ci entre et sort de sa maison.
C’est ainsi que les peuples reconnaîtront d’eux mêmes qui des hommes ou des nations commandent la Raison.

Fraternité des hommes,
civilité des peuples,
et service rendu par la nation.

Voici la devise qu’il faut inscrire au fronton de nos maisons.

Poème préféré des membres

Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.

Commentaires

Aucun commentaire

Rédiger un commentaire

© 2024 Un Jour Un Poème - Tous droits réservés
UnJourUnPoeme sur Facebook UnJourUnPoeme sur Twitter RSS