Poème 'En Somme' de ATOS

En Somme

ATOS

La voile attrape une étoile
C’est un œil qui confond la lune et le temps.
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La mouche folle inspecte une pêche morte.
L’ombre est repue.
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Un grain de pierre au pied de la falaise
C’est un chemin qui parle en poussière

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Des tas de sable, des mers à boire, des océans d’espoirs,
et une poignée de cendres à la porte du soir.

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Filets de vagues
entre peine des algues
la mer retrousse ses linges de soie
Deux plis noirs au bleu de ses bras.

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Le chat noir sur un seau blanc
la rue sèche
profondément

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Des chardons qui s’accrochent aux nuages,
et le jour se gratte la tête.

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Le coq tourne la tête
le jour tempête et la ville radote.
Dans le fond, on dort toujours au nord.

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Un croc de ferraille penché sur un oursin de paille
et revoilà juillet dans le pétrin !

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Une ombre pourpre dans la vasque des sables.
La vague rase son visage.

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Bien tenir faite au levant
grande lessive de goéland !

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D’un trait, j’ai bu un grand vers blanc dans l’opale des vents.
C’est dans ce palais de craie
que j’ai vu tes yeux me ressembler.

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Deux vaches regardent marcher les nuages
Elles entendent tous ceux qui passent
et broutent tout ce qu’elles mangent.
C’est confondant.

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Un soleil passe sa lumière sous l’océan.
Silence, c’est la barque qui caresse ses flancs.

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Penser ton nom en un souffle seconde
et te laisser grandir à en remplir le monde.

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Ses clés jetées au caniveau,
il n’avait plus que son bateau sur les eaux.

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C’est la confiance qui porte la mouette
Le reste fait trompette

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Les petites maisons de brique ont des idées de châteaux de sable.
C’est un glissement de terrain vagues sur une toile cirée de mauvais temps.

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Je sais les mots que contiennent tes mains,
mais j’ignore ce mal qui te tient.

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Cette femme qui marche sous la pluie, c’est le début de l’histoire.
Et dire que c’était la fin c’est parler sans jamais oser lui écrire.

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D’un long cil blanc à cernes noires, une femme nénuphar traverse l’océan.

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Il bouclait au front de cette digue comme un sourire de vieux carton.

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le ciel rougit rien qu’en y plongeant

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