Poème 'J.O.' de ATOS

J.O.

ATOS

C’était un soir d’antenne et de mangeoire
Un soir terriblement pareil au monde prochain du lendemain soir.
La France travailleuse avait fini son travail
Un travail terriblement pareil au travail prochain du lendemain matin
La France très regardante regardait son carré noir
un carré terriblement pareil aux idées noires de son prochain
La France s’endormait, parquet flottant
D’un sommeil terriblement pareil au réveil devant son miroir.
Un oreiller pelotonné à son chevet
et quelques touches de joie entre ses doigts
De morale n’en cherchait pas
et de son lit parfait en haut du grand plongeoir.

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