Poème 'La barrage de Warburg' de ATOS

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La barrage de Warburg

ATOS

Lorsque la source,
quittant son chemin de ronde,
fera céder la soif que tu retiens,

Ton œil, seul, entendra

Aucun son ne parcourra

Tes mains, seules, sentiront

Aucune ombre ne parviendra

Ton nez, seul, verra

Aucun écho ne veillera

Tes lèvres, seules, liront

Aucune flamme ne viendra

Tes oreilles, seules goûteront

Et toi seul, ensemble, ils ordonneront.

Alors, relevant ce masque
qui te tenait dedans
Tu traverseras l’instant miroir
dans l’embrasement d’un temps.

S’il te vient l’encre à la bouche
Ne t’y arrête pas,
et suis longuement son discours.

Il te faudra alors nourrir ce jour de tout ton sens
pour que se lève enfin sur le monde
Tout le chant de ce chœur libre, fort, et battant.

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