Poème 'La dague' de ATOS

La dague

ATOS

J’ai, le mal d’être sans vous
et c’est un peu manquer de vivre.

Je jette un cœur violent à la fenêtre du monde
et ne reçois qu’une peau froide en plein miroir.
Mes mains suivent vos traces sur la noire du bel amour.
J’erre et vous recherche.
Je respire l’haleine de votre chant
et ressens en tout votre sillage.

Mon besoin est en dérive.

Souffrance est à celui qui s’égare dans le semblant
Douleur est à celui qui veut encore être vivant.

Je sais le ventre de l’océan, l’oeil du temps
et le doigt qui perce le ciel.
Je sais la forge de nos lèvres ,
la semence de ces braises.
Je connais la fonte du présent.

En ce jour, je ne redoute rien,
Pas même, mon renoncement.

Se vouloir être dans le tumulte sourd de l’absent
c’est se dire aux cendres à contre vent.

J’ai le mal d’être sans vous,
Plus rien en moi ne vous retient.
C’est ce visage qu’il me faut retirer de ma chair.
Par le mouvement de ce désir
Il me faudra bien tenter de vivre.

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