Poème 'La révolution' de turia

La révolution

turia

La révolution n’est pas un fleuve tranquille
C’est une bourrasque qui emporte tout sur son passage
Qui chamboule nos certitudes
Qui dérange nos habitudes
Qui nous poussent à prendre position
Qui nous demandent de choisir son camp
Qui nous demandent des sacrifices
Si on veut faire aboutir nos choix
Si on veut choisir dignement notre voie
Je n’ai pas normal disent les nantis
Qui nous traitent d’irresponsables, de violent
Voire même de génocidaire
Mais notre monde est né dans la violence
Et par la violence
Notre terre est née,
Par des phénomènes violents cata sismiques
Notre terre est née,
Par la force gravitationnelle crée par son noyau
Force violente s’il en est
Qui écrase et amalgames roches, feu, eau, ciel
Cette planète naissante,
Par cette force d’une violence inouïe
En a fait un astre habitacle,
Pour la faune et la flore
Sans elle rien n’existerai
Dans ce cas la violence est salutaire et nécessaire
Et encore aujourd’hui,
Ces forces qui nous dépassent
Qui font trembler nos maisons, sont nécessaire
Ainsi, le volcan qui expulse sa lave destructrice
Permet aux agriculteurs de nourrir la population entière,
Pareillement, pour le vent, la pluie, l’orage, la tornade
Qui déferlent et balaie
Tout sur son passage
Pourtant
Tellement chers à la vie, à notre vie
Doit-on la maudire
Ou l’acclamer pour chaque destruction
Que nous subissons,
Sans cataclysmes naturels,
Notre terre serait vite improductive
Notre regard à la violence doit être reconsidérer
En regard de ces phénomènes
Ne pas confondre celle-ci, avec l’autre
Qui émane des sociétés,
Ou des rapports sociaux interhumains
Le système capitaliste utilise la frayeur,
Vrai supplice, subit par l’humanité
Pour assujettir les divers peuples
Leur faire obstacles est une nécessité historique
Camara des, rappelle-toi ces vers
Inscrits sur le fronton de notre conscience
La révolution n’est pas un diner de gala(*)
Elle ne se fait pas comme une œuvre
Littéraire, un dessin ou une broderie
Elle ne peut s’accomplir avec autant d’élégance,
De tranquillité et de délicatesse, ou avec tant de douceur,
D’amabilité, de courtoisie, de retenue et de générosité d’âmes
La révolution, c’est un soulèvement, un acte de violence
Par lequel une classe en renverse une autre.
Cette force doit être proportionnelle,
À toute réaction de force contraire
Sans lucidité par rapports à ces forces obscurs
Cela signifie, notre perte ou notre esclavage
La liberté se conquièrent, elle n’est pas offerte
Sur un plateau d’argent
Camarades, réfléchit et prends position
L’avenir dépend de la réponse que tu feras


TOTO
(*).Mao Tsé-Toung ; œuvres choisies tome I

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Commentaires

  1. bonsoir turia,

    j'aime beaucoup l aspect "tellurique" de votre poeme...qui emporte tout sur son passage, comme la lave traversant les ages de la Terre....oui, c'est dit avec les mots les plus simples mais si la Révolution doit "occuper" un espace, c'est bien celui de ce basculement terrestre !
    merci encore pour vos poemes,
    amicalement,
    zoe

  2. je suis très honorez par votre reconnaissance, merci

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turia

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Nom : AGRO

Prénom : Salvatore

Naissance : 11/12/1953

Présentation : Textes écrits par la furie de transmettre mes sentiments sur plusieurs sujets, je ne suis pas un poète je m'en ai pas la capacité,ni la formation pour ce faire, mais ces textes sont appréciés...

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