Poème 'Le serpent plumes' de ATOS

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Le serpent plumes

ATOS

Les méandres du fleuve ouvraient la poitrine du monde.
Le village avait de la nuit gardé le sommeil.
Je me tenais sur une dalle de sable.
La plaine respirait sous un voile d’herbes sauvages.
Des arbres versaient la sève dans le creux de l’écorce.
Ils ouvraient leur mains aux paupières du ciel et à l’ouvrage des hommes.
En dessinant le secret de leur passage ils m’offraient un visage.
J’étais sur un radeau de sable et j’approchais.

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