Poème 'Quai' de ATOS

Quai

ATOS

Course éperdue contre le vent
Déferlement de mes élans
Regard qui hait le temps
Escaliers trop hauts
Couloirs trop étroits
Portes trop partiales
Dernière ligne droite
Effort, étirement de mon corps

Départ implacablement lent
Dernier espoir d’une course folle
Lumière rouge dans la nuit
Rage, hargne et larmes
Alarme dans ma vie
Pluie glacée, vent amoureux
Poings fermés, cheveux collés
Passants trop pressés
Histoire déchirée
Ville violée par une nuit assurée
Ivresse d’un miroir
Lumière retrouvée
Nos regards étoilés.

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