Poème 'Stand' de ATOS

Stand

ATOS

Prison cousue de fil blanc au cou fin d’un vivant.
Trame caractères dans un quartier de mots.
Sur des marbres d’argent battent des linceuls de façade
contre d’innombrables frigos de face.
Identification pénitentiaire à l’absolution pécuniaire.
C’est la morgue des absents.
Message cousu à un fil blanc.
Ici un mot.
dessous le vent.
Dehors s’espace
et se retrouve en l’autre,
vivant.

Poème préféré des membres

Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.

Commentaires

Aucun commentaire

Rédiger un commentaire

© 2024 Un Jour Un Poème - Tous droits réservés
UnJourUnPoeme sur Facebook UnJourUnPoeme sur Twitter RSS