Poème 'Tandis qu’à l’argile au flanc vert' de Paul-Jean TOULET dans 'Contrerimes'

Accueil > Les poètes > Poèmes et biographie de Paul-Jean TOULET > Tandis qu’à l’argile au flanc vert

Tandis qu’à l’argile au flanc vert

Paul-Jean TOULET
Recueil : "Contrerimes"

Tandis qu’à l’argile au flanc vert,
Dessus ton front haussée,
Perlait le pleur d’une eau glacée,
Les dailleurs, à couvert :

 » Enfant, riait leur voix lointaine,
Voilà temps que tu bois.
Si Monsieur Paul est dans le bois,
Avise à la fontaine.

 » Mais avise aussi de briser
Ta cruche en tournant vite.
Ah, que dirait ta mère. Evite
Son bras. Prends le baiser.  »

… Le temps était couleur de pêche.
Sur le Saleys qui dort
Un oiseau d’émeraude et d’or
Fila comme une flèche.

Poème préféré des membres

Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.

Commentaires

Aucun commentaire

Rédiger un commentaire

© 2024 Un Jour Un Poème - Tous droits réservés
UnJourUnPoeme sur Facebook UnJourUnPoeme sur Twitter RSS