Poème 'Tes cheveux irréels' de Renée VIVIEN dans 'Études et préludes'

Tes cheveux irréels

Renée VIVIEN
Recueil : "Études et préludes"

Tes cheveux irréels, aux reflets clairs et froids,
Ont de pâles lueurs et des matités blondes ;
Tes regards ont l’azur des éthers et des ondes ;
Ta robe a le frisson des brises et des bois.

Je brûle de baisers la blancheur de tes doigts.
L’air nocturne répand la poussière des mondes.
Pourtant je ne sais plus, au sein des nuits profondes,
Te contempler avec l’extase d’autrefois.

La lune t’effleura d’une lueur oblique…
Ce fut terrible autant qu’un éclair prophétique
Révélant la hideur au fond de ta beauté.

Je vis ― comme l’on voit une fleur qui se fane ―
Sur ta bouche, pareille aux aurores d’été,
Un sourire flétri de vieille courtisane.

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Commentaires

  1. Plante déconcertante
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    Piaf-Tonnerre évolue dans un univers froid ;
    Il erre à l’aventure, éloigné de sa blonde,
    Ayant franchi des lieues sur la terre et sur l’onde
    Et gravi les grands monts, et traversé les bois.

    Le voici parvenu dans un étrange endroit
    Où pousse un végétal issu d’un autre monde :
    De quiconque le voit, la stupeur est profonde,
    Comme l’ont affirmé des errants d’autrefois.

    On dirait que la plante a, d’un regard oblique,
    Jeté sur Piaf-Tonnerre un coup d’oeil prophétique,
    Tout en lui dévoilant son étrange beauté.

    « Je prends la plante avant que sa fleur ne se fane »,
    Dit l’oiseau, et, du plant qu’ont mûri les étés,
    Il put se préparer un grand bol de tisane.

  2. Quelqu'un peut-il m'aider à comprendre e poème s'il vous plait?

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