Poème 'Ton pays' de ATOS

Ton pays

ATOS

Mes yeux se portaient sur chaque coté de la rue.

J’aimais ce village pour ce qu’il m’avait donné :
L’amitié de mon père,
et la certitude que l’enfance n’était pas un pays vaincu.

Ils revenaient vers moi ceux que je croyais disparus.

La lumière riait aux pierres ,
et les pierres chantaient de la fontaine venue.

Tous les étés sur le chemin de nos rêves
parle d’un enfant qui donna son sourire à cette rue.

Billes d’agates,
Abeilles venues,
Premier orage,
Lettres tenues.

Mes yeux se portaient sur chaque coté de la rue :
La mémoire de mon père,
et la certitude que l’amour
n’est jamais un pays perdu.

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